Descriptif :

Péras – la limite

Péras en grec ancien signifie limite-frontière, dans le sens positif de ce à partir de quoi quelque chose peut se déployer dans son être.

Actuellement frontières et limites s’effacent, disparaissent – pour quelles conséquences ?

Jacques Lacan a dit quelque part : « passées les bornes, il y a la limite »

Qu’en est-il dès lors de la possibilité d’un passage « au-delà » ?

Nous porterons nos pas vers cette limite du Péras - énigmatique, puisqu’elle peut nous surprendre alors que justement bornes, portes, seuils... sont passés.

Le poète Georg Trakl écrit en 1913 dans son poème « Un soir d’hiver » :

« Un voyageur par d’obscurs sentiers arrive à la porte : la douleur pétrifia le seuil : là resplendit dans une pure clarté - sur la table pain et vin. »

Qu’est-ce qui lie la problématique du franchissement de la limite à un certain savoir, mais aussi à la douleur, mais aussi à l’illumination du beau ?

Notre parcours se laissera guider par tout ce qui peut porter témoignage de ce Péras, que ce soient des écrits ou bien des œuvres d’art.