Descriptif :

La structure psychique que l’on nomme psychose n’est pas une entité unifiée. S’il existe bel et bien un tronc commun, un certain nombre de phénomènes et de ressentis qui sont bien souvent présents, ce que l'on nomme psychose prend un grand nombre de formes. Chacune a ses spécificités, ses manifestations ou mécanismes qui lui sont propres. 
Si l’on croit bien souvent connaître la paranoïa, la schizophrénie, la psychose maniaco-dépressive et la mélancolie, l’on ignore que ces concepts regroupent des formes très différentes de cette structure psychique qui ont été mise en évidence par la psychiatrie classique.

Nous étudierons aussi les formes dites «ordinaires», moins éruptives de la psychose, qui ne se repèrent qu’à de fins détails très précis. Ceci permettra de questionner ce que l’on nomme «psychose blanche», «états limites» et «borderline». 
Au cours de cette année, nous aborderons aussi ce que l'on appelle « perversion » au sens psychiatrique du terme.

Il s'agira de préciser ce que cette notion recouvre et de battre en brèche un certain nombre de stéréotypes sur cette question. Nous évoquerons à cette occasion la notion de « pervers narcissique ». 
Au cours de l'année, nous lierons perpétuellement étude de textes théoriques et de cas cliniques. L'on verra que la différence entre ce que l'on nomme « folie », « maladie mentale » ou « pathologie » et l'état dit « normal » n'est pas aussi importante que ce que nos représentations pourraient nous faire croire...